Un univers sauvage…
une rivière qui rugit…
une souille où il fait bon se rafraîchir….
Accompagnées de leurs faons, les biches relèvent la tête,
hument l’air, inspectent les alentours,
se reposent sur une litière d’herbe tendre
ou se faufilent entre les vernes.
Elles évoluent avec la légèreté d’une danseuse,
connaissant les moindres recoins de ce terrain accidenté.
La vie se déroule, tranquillement, paisiblement.
On broute, on rumine….
Un mâle, tout en force, surgit de la forêt.
Son comportement est révélateur de ses intentions.
Il ne tardera pas à s’approprier un harem.
Conquérir ces dames n’est pas si simple, les garder non plus !
Il faudra développer de savants stratagèmes pour les séduire.
Le grand cerf préfère rester discret
comme d’autres prétendants, déjà sur place eux aussi.
Il s’éclipse momentanément,
laissant les biches s’occuper de leurs petits avec la plus grande attention.
Leur fourrure commence à s’épaissir, passe du roux au gris,
selon un rythme de mue propre à chaque individu.
Une magnifique diversité de tons s’installe.
Lorsqu’on a l’opportunité d’observer longuement une harde, on remarque de nettes différences de caractère, de prestance, de morphologie, d’intelligence. Un détail, une particularité permet à certaines femelles de se démarquer, d’être choisies par le mâle pour perpétuer la race… si elles acceptent !
Un 10 Cors fonce à découvert,
un concurrent le suit,
celui-ci lacère un tronc,
celui-là se vautre dans la boue…
Cette fois, le rut démarre vraiment.
Les derniers jours de septembre résonneront d’un brame tonitruant !
Éric bonjour!
RépondreSupprimerMerci pour tes belles photos!
Quel bonheur pour mes yeux!
Belle semaine!
Bisou
Bravo Roland pour ces très belles photos !
RépondreSupprimerMerci à tous trois pour ce beau partage :)