Jardin de la Sauvagine

Jardin de la Sauvagine
Tableau de A.W Delobelle
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dimanche 28 mars 2010

Lettre du Jardin de la Sauvagine à ses visiteurs et amis


Chers visiteurs et amis,

Le jardin se réveille de sa torpeur de l'hiver,
je peux vous dire qu'il, tiendra ses promesses,
j'attends encore avant de l'ouvrir en photos.

En attendant je préfère vous faire suivre les superbes sorties de notre ami Roland Clerc,
notre photographe naturaliste animalier qui nous offrent de magnifiques photos en direct.
Ses balades sont tant de belles surprises, parfois un peu surprenantes, mais tellement enrichissantes pour ceux qui s'apprêtent à randonner dans ces belles régions alpines.

Pour ceux qui seraient intéressés par ses conférences, ne manquez pas de visiter le site de Roland Clerc en lien sur ce blog.

Eric, le jardinier de la sauvagine.

Bonnes visites et à bientôt dans le jardin de la sauvagine

mercredi 10 septembre 2008

Lettre aux amis du Jardin de La Sauvagine.


Mes plantes de rocailles + 
Hémérocalle de Caro
Bonjour les amis.
Eh oui, il est difficile de tenir des posts journaliers, question de planning. Et les journées passent si vite. Non, le jardinier ne s'endort pas et je crois que le jardin nous donne chaque jour de nouvelles joies et de nouvelles découvertes.
Pour commencer, je confirme que les papillons reviennent. Depuis le début de la semaine, les vulcains et les Robert le Diable m'enchantent. Allez je ne peux pas manquer d'en mettre encore quelques photos.

Malgré le temps que nous connaissons tous, le jardin bonifie. Les saxifrages éclatent, non de fleurs, ce n'est pas la saison, mais de couleurs et de crustations calcaires dans leurs feuilles, comme des cactus. (non, cela ne devient pas de l'obsession).

Les pyracanthas et les cotonéasters regorgent de fruits. Les oiseaux apprécieront. Les pommiers aussi, mais là, je me servirai avant eux, mais il en reste bien assez sur le sol que les vents ont fait tomber.

Les fleurs du moment? A qui donner des médailles? allez, cette semaine ce sera toujours mes Delphinium przewalski dans le massif de l' homme de bois. Je n'aurais jamais pensé mettre des fleurs dans ce coin. C'est le plus mal exposé aux vents de Nord Ouest et au plein soleil et pourtant tout ce que j'y ai mis éclate de forme et de santé. Je vais accréditer une nouvelle théorie, il ne faut pas trop 'bichonner' ses petites plantes, elles ne s'en portent que mieux.
Comme on se sent bien quand on se penche sur elles, si vivaces, on en oublie toutes ses petites misères. Je vous l'ai déjà dit, je crois, moi, le jardin, c'est ma médecine. Une armoire à pharmacie, connais pas, ou si quelque fois pour les petits bobos d'un jardinier qui travaille à mains nues. Enfin, vous dans l'ensemble, les jeunes, vous ne pouvez pas vraiment comprendre ce que je veux dire, mais je vous y prépare pour plus tard, cela arrive à tout le monde.(pour ne pas dire que cela arrive plus vite qu'on le pense). Je sais que vous êtes jeunes, parce que ceux de ma génération sont souvent coincés devant un clavier et je ne les vois pas dans les commentaires.

Un jardin, il est tous les jours plus beaux, même à l'approche de l'automne.
J'en entends qui parle déjà de l'hiver, non, n'allons pas trop vite et savourons le temps présent.

Tenez, pour revenir à la nature et à ses surprises, non, ce n'en est pas une, il revient chaque année à la même date, mais pas au même endroit, ce drôle de champignon. Non, ce n'est pas une tortue. Peut-être la maison d'un lutin qui se la construit pour l'hiver, mais je ne l'ai pas vu. Vous connaissez , vous ?

Je voulais aussi remercier Marcel pour sa délicate attention, et la publicité qu'il m'a faite. Il a du passer une bonne semaine au Crotoy. Cette baie de la Somme est magnifique. Il y a tant de choses à y faire que même le mauvais temps on ne s'en rend pas compte et la grande forme est au Rendez-Vous. Il lui en faut pour tenir à jour son site merveilleux
(je n'ai pas dit vermeilleux, nan nan). Je pense que tout le monde le connaît, sinon allez y vite :

LE SITE DE MARCEL.

Le Jardinier de La Sauvagine

mardi 22 juillet 2008

Le site merveilleux de Roland Clerc est à nouveau opérationnel

Lagopède
Flash de dernière minute!
Plus de peur que de mal. Ce merveilleux site de Roland Clerc est à nouveau en service, ne manquez pas d'y passer des moments de pure détente et de rèves.
la sauvagine

mercredi 9 juillet 2008

Jardin de la sauvagine en live, un 10 juillet 2008

Hémérocalles 'flambeau'
Surprise : Un concert matinal pour CARO.

Il est 5h, le Jardin de la sauvagine s'éveille, le jardinier aussi, et il fait beau pour l'instant il ne pleut pas encore, un peu de répit.
Je fais le tour de mes plates bandes, de mes massifs et de mes rocailles, tous sont bien écrasés sous ces pluies incessantes et ces vents qui couchent les grandes tiges. Les plus heureuses, celles que je cultive en paniers d'élevage, mes petites merveilles, mes alpines, les plus sensibles se sont abritées sous le auvent. Les plus tristes, les hémérocalles qui promettaient une grande abondance, les boutons flétrissent avant que de s'ouvrir et je dois les effeuiller en permanence.
Sur la pelouse, déjà, des quantités de feuilles mortes jonchent le sol, on se croirait en automne, et les trèfles poussent à qui mieux mieux.
Tout à l'heure, je mettrai des photos d'espoir dans mon blog
sur mes collections d'hortensias et d'hydrangeas, elles sont de juin 2007. Cette année, ils commencent seulement à fleurir, tous les beaux boutons de printemps ayant subi un gel inattendu.
Un troglodyte, haut perché dans un pin noir d' Autriche est en plein récital, un autre lui fait écho, avec la grive musicienne et l'accenteur, ce sont mes meilleurs chanteurs.
A 5h 31, je l'enregistre pour offrir ce concert à CARO qui a été ma 2001e visiteuses. Curieux hasard. L'apn affiche 5 h 31 et non 5h 30. CARO est abonnée au chiffre 1, et oui, 1ère en tout, en simplicité, en générosité, en fidélité, en passion pour ses collections de fleurs et spécialement ses Hémérocalles dont elle semble détenir une quantité insoupçonnée, moi qui n'en connaissais que 2 spécimens qu'elle m'a nommés.

J'ai commencé à l'apprécier le jour où lui ayant fait remarqué que le jardinier de la sauvagine était un homme et non une sauvagine, elle m'avait répondu: homme ou femme, cela m'est égal, ce qui compte pour moi, c'est l'âme. Voila une femme d'une grande pureté comme les fleurs qu'elle cultive.

Chez Caro, comme tous ceux qui sont plus au sud que moi, je crois que c'est le grand beau temps, tant mieux, vous avez connu aussi beaucoup d'intempéries, inondations, giboulés et j'en passe, et comme me disait François, la vie est un long jardin tranquille...

Tous sont certainement d'accord avec moi pour dire qu'avec CARO, nous avons une grande amie, Visitons son blog, et saluons les efforts qu'elle fait pour nous faire plaisir, car il ne suffit pas d'avoir la main verte et de la passion, c'est aussi beaucoup de travail pour une mère de famille.






Chant d'un troglodyte à 5h 31

lundi 16 juin 2008

Avant l'orage, pendant l'orage, après l'orage au Jardin de LA SAUVAGINE

Sempervivum arachnoideum



Campanula persicifolia - Achillea millefolium-Verbascum thapsus-Digitalis purpurea



Une magnifique Campanula thyrsoides 'lutea'



Une symphonie de jaune avec digitales et alchémilles



Butinage sur Digitalis grandiflora



Le casque phrygien de l'Aconit napel



Aquillea millefolium 'cerise'



Ce matin, les jeunes français planchent sur la première épreuve du Baccalauréat, la philosophie. Moi, je prends ma copie pour illustrer les pages d'une journée pas comme les autres.

Hier, Dimanche, c'était les chaud et froid, soleil, canicule, ciel noir, refroidissement, pluies violentes, éclairs, orage; les fleurs en perdent leur latin; mais que la nature est belle quand on se protège des intempéries.

A l'aube, le ciel était dégagé malgré que les températures soient basses, mes potées de rocailles et mes paniers se réveillent aux premiers rayons et exaltent leurs biodiversités dans leurs microcosmes. C'est un peu l'arche de Noé de mes futurs coussinets de rocailles, mais pour l'heure, ils sont aux petits soins du jardinier et lui rendent bien ses efforts par de beaux sourires de nouveaux-nés.

Dans les rocailles, les petites miniatures, les petites merveilles, comme on dit, se dissimulent sous les grandes. Ce n'est sûrement pas académique pour un rocailleur, mais je n'exclue pas les grandes plantes destinées en été à faire ombrage avec générosité aux plus petites et les protéger des ardeurs du 'soleil'. C'est ma méthode. Les rocailles s'expriment au printemps, en été, elles laissent l'espace aérien aux plates-bandes qui les dissimulent; après tout, nous sommes en Flandres, les achillées, les digitales, les campanules,les molènes, les chasmanthes, les alchémilles, toutes deviennent géantes en plaine, bien que fleurs de montagne; ce n'est pas pour rien que la Flandre est le pays des géants , que ce soit dans le folklore et même y compris dans la faune, n'avons nous pas les géants des flandres chez les lapins.

Et puis tout bascule, le ciel s'obscurcit, des éclats et grondements se font entendre, de grosses gouttes d'eau tombent sur mon front, je m'abrite sous l'auvent. L'orage vient brutalement, roulement dans le village proche, le petit Jésus joue aux boules, comme on disait, de la toiture, des gouttes d'eau tracent comme des météorites que saisit l'objectif de mon apn.

La nature se révèle encore plus belle, comme le développement d'une photographie en chambre noire, je ne pourrais pas censurer les clichés que je prends. Vous aurez droit à tout le reportage; Tant pis.

Les gouttes d'eau ont du donner un goût succulent aux étamines, les bourdons et butineurs s'affolent et se délectent de ce précieux nectar, ils ne se préoccupent pas de moi.

Le Jaune éclate sur les digitales et les alchémilles, les campanules thyrsoides, comme je disais, elles aussi sont géantes, les hémérocalles vont bientôt prendre le jaune.

Tout s'achèvera sous la douceur bleutée du mélèze.


Profitez donc de ce DIAPORAMA et je vous souhaite une bonne semaine.


La Sauvagine


lundi 2 juin 2008

Géranium cantabrigiensis au Jardin de LA SAUVAGINE.

Géranium cantabrigiensis
Ce géranium se développe admirablement sur ma butte du Sud-Ouest. Je vais vous en parler bientôt.

mardi 27 mai 2008

Une soirée pas comme les autres au Jardin de LA SAUVAGINE

Melting pot de fleurs dans l'allée de Miss Canthus

Iris sintenisii
Silene inflata


Il est 21 h. Une belle journée s'achève. Alternance de soleil et de pluies, les belles éclaircies ont laissé le temps au travail qui nous appelle de tous cotés.

J'ai mis en place les boutures d'hortensias prélevées chez un ami du Pays Basque, il se reconnaîtra, elles sont très en forme, un grand merci de ce cadeau, j'aime tant avoir des souvenirs de vacances qui se concrétisent par des renouvellements de promesses d'amitiés dans mon jardin.

Ce soir c'est répétition de chorale. D'un coté, la grive musicienne nous sort tout son répertoire, c'est une mélodie splendide reprise à l'écho par un troglodyte et un accenteur, les maîtres incontestés en la matière. Tiens, les pinsons se sont tus, sont ils en fugue pour l'instant, ils reviendront, j'attends le moment de vous offrir un enregistrement de ce concert.

Mais pour l'instant je suis au bonheur de nouvelles floraisons, elles ont attendu la soirée pour s'épanouir, et c'est une première à LA SAUVAGINE, les corolles d' Iris sintenisii, c'est un achat de l'an passé de plantules à la SAJA. De plus, dans mes paniers j'ai beaucoup de bébés, obtenus eux de graines SAJA. Je ne serai pas déçu l'an prochain, mais pour l'instant je savoure la première floraison des anciens.

Et les Rosiers, ils ne veulent pas être en reste, ils m'interpellent, et oui, j'ai vu aussi que vous étiez au rendez-vous, je vous prends aussi, et vous serez dans mon album.

La fête des jardins, c'est le week-end prochain, la date est bien choisie, les jardins arrivent au top, si l'on peut dire, car après, il y aura encore tant de nouveautés et je pense surtout aux hortensias et hydrangeas 'paniculata', mais cela, on en reparlera plus tard. Savourons l'instant présent.

C'est beaucoup de travail, le vieux laboureur de LA FONTAINE, le fabuliste, nous l'avait dit, il y a un trésor dans le travail de la terre, et ce trésor, je le partage avec vous...

Pour plus de photos, cliquez ici

LA SAUVAGINE

mardi 6 mai 2008

Journée de canicule et de vent d'est en Flandre au JARDIN DE LA SAUVAGINE

Enfin, un peu de repos. Il est 22h. Je termine les arrosages d'urgence. Et dire que certains pensent que les retraités n'ont rien à faire. Moi, j'ai des journées de 10h, et mon repos, c'est devant mon clavier avec vous.
Je viens de jouer au berger, après le jardinage, c'est la pleine transhumance de mes paniers et pots de semis. Il y a peu, c'était l'hiver. Aujourd'hui on bascule dans le Nord avec une canicule, assortie d'un vent d'est assez fort qui dessèche tout.
C'est bien de prendre la Nature comme associée, mais elle nous joue de sacrés tours. J'envie les collègues de Wisley, en Angleterre, dans leurs serres programmées par l'informatique Là, les plantes ont le temps idéal. Tout est calculé. Mais quand on est seul face aux éléments extérieurs, on ne sait plus où donner de la tête. Toutes les plantes demandent assistance, et c'est là où je me félicite d'en avoir beaucoup de mobiles. C'est pourquoi j'organise la transhumance et là encore je pense, soit à une partie d'échec avec des pions que l'on déplace en vue de gagner, ou à un puzzle géant, car je trouve toujours une situation qui devrait convenir à ces petites assistées. Là, c'est une mégarphobiée que j'ai créée, ici, c'est un Ubac, collé sur une butte au Sud, ou un adret, au Nord. Je cherche toujours la situation qui convient le mieux à mes petites alpines en pensant à la fraîcheur des torrents de montagne, que je remplace par mes arrosoirs... des courants d'air dans certains versants que je retrouve dans les couloirs que j'ai créés avec mes plantations de conifères. En fait dans un jardin nous rencontrons tous les micro-climats désirés, et nous courons après ces places privilégiées avec les unes et les autres de nos plantules.
Mais, quel bavardage. Ai- je seulement quelque chose à vous montrer aujourd'hui ? Eh bien oui, je vais me reposer en créant mon index. Allez donc voir mon nouveau blog qui devrait commencer à s'étoffer... Amitiés du jardinier de LA SAUVAGINE.

samedi 29 mars 2008

Du vent, du vent et encore du vent à LA SAUVAGINE







Le temps ne s'améliore toujours pas. Le vent est presque insoutenable. Je me mets à plat ventre pour prendre quelques photos de saison. Les "mauvaises herbes", du genre ficaria, ont l'air de se moquer des éléments, elles sont encore les plus radieuses, c'est pourquoi je les apprécie.
Sur des lis, j'aperçois déjà des criocères à l'oeuvre, pour elles je lève ma réserve naturelle à protéger la vie animale, pas de quartier.

Je fais tout de même un tour de plaine pour m'oxygéner. Il parait que le réchauffement climatique provoque ce refroidissement, et ces vents, Brr...

Quand je pense que nous allons passer à l'heure d'été. Moi je retourne sur mon blog pour vous présenter l'espoir de vie nouvelle dans le jardin. et je visiterai les blogs amis. @+



LA SAUVAGINE


vendredi 29 février 2008

Promenade matinale un 29 février 2008

anemone pulsatilla

Promenade matinale en ce jour d'exception, un 29 février; le soleil est timide et brille sur le gazon en rosée. Je prends des instantanés à contre-jour. Je veux fixer et partager ce petit instant, désolé de ne pouvoir mêler les fragrances et les chants mélodieux des pinsons, depuis plusieurs jours, chants presque monotones répétitifs mais printaniers et celui du petit troglodyte affairé déjà à préparer son nid dans le lierre enrobant le pin noir, près de la mare; il a le bec plein de mousse, mais il arrive tout de même à chanter, loin de l'endroit de son futur refuge, pour m'égarer. C'est un petit futé et son chant est d'une grande pureté.
Je redécouvre les perspectives du jardin où se mêlent les jaunes et les verts, les massifs qui semblent encore froids et endormis, mais où pointent déjà les espoirs de retours de floraisons diverses.
Ici, pour répondre à la demande de Sylvaine, je vois apparaître les premières tiges duveteuses des anémones pulsatilles qui ont choisi de s'épanouir depuis plusieurs années sous un petit pommier "Reine des Reinettes". Elles s'y plaisent parfaitement dans ce massif régulièrement amendé de quelques poignées de compost ou de terreau enrichi parmi des pierres schisteuses d'origine alpine ainsi que quelques galettes de calcaire en provenance du Cap Blanc Nez dans le Boulonnais .Je suis très fier de voir pointer à coté des pulsatilles des gentiannes asclépiades, des édelweiss, des linaires pourpres qui se sont ressemées et beaucoup de pavots dont le
papaver apokrinominon de Turquie qui maintient ses tiges au chaud dans ses feuilles embrassantes, c'est une vraie nounou.
Cette année, le jardin n'est pas en avance bien que l'on n'ait pas connu d'hiver rigoureux. Les crocus, après une belle floraison, ont subi les assauts des faisans qui semblent les trouver très à leur goût, ainsi que les premières jonquilles.l'équilibre est peut-être un peu remis en cause par cet essai de réserve: il y a trop de poules faisannes, mais bientôt elles s'occuperont de couver leurs oeufs et trouveront des cachettes que j'espère loin de mes fleurs. Vous l'avez compris, je ne suis pas chasseur, sinon d'images, j'aime trop l'observation de la vie sauvage. Pour l'instant mes coussinets les plus précieux de saxifrages ou de dryades sont protégés sous des cloches. On en reparlera lors des floraisons.
Je vous invite dans cette petite promenade ici: clic.
LA SAUVAGINE


jeudi 14 février 2008

Articles divers, articles d' hiver . Appeler les fleurs, les choses par leur nom!

J'ai eu la grande chance de participer de nombreuses années aux sorties en montagnes organisées par l' Académie de la Val d'Isère à Pralognan la Vanoise, la semaine culturelle fondée à l'origine par l' abbé Hudry et François Ellenberger, géologue réputé.

Je tiens à apporter un hommage particulier au père Fritsch qui m'a confirmé dans cette passion des fleurs, et particulièrement celles de Montagnes pour lesquelles j'essaye de créer de petits écrins de rocailles au jardin de LA SAUVAGINE en Flandre.

Dans mes articles d'hiver, je ne peux m'empêcher de citer une lettre de François Ellenberger qu'il nous avait laissée au début d'une semaine culturelle, ces quelques lignes de réflexions.



"Je ne sais pas lire, étaient les mots du communard à qui le poète demandait pourquoi il avait brûlé la Bibliothèque; il ignorait tout de la valeur des livres.-or, la bibliothèque de la nature est immense, illimitée. Aucun naturaliste, aussi avancé soit-il, n'en n'a lu plus que quelques volumes, ou quelques chapitres; mais celui qui en a bien voulu en déchiffrer ne serait-ce que quelques pages, quelques lignes, comprend alors vraiment quelle immense valeur a tout le reste. Il y faut quelque effort, mais quelle joie d'appeler les fleurs, les choses, par leur nom! "
"Je vous le dis, Amis, j'aime passionnément la Vie, les Êtres, d'un amour qui englobe la roche, la plante, l'animal (mon frère, selon François d' Assise comme selon Darwin), et bien entendu l'homme - celui de la forêt amazonienne comme celui de nos campagnes, de nos cités, de nos banlieues. Comme si l'amour ne nourrissait pas toujours plus l'amour! comme si le respect n'engendrait pas un respect universel..."


En ce jour de la Saint Valentin, c'est aussi un message d' Amour.

LA SAUVAGINE

vendredi 25 janvier 2008

Passion des fleurs - Passion de la botanique



D'où me vient cette passion des fleurs, de la botanique ? Aussi loin que je puisse m'en rappeler, je l'ai toujours eue, cela est viscérale, au plus profond de moi, peut-être dans mes gènes, vous comprendrez pourquoi dans un autre article. En tous cas, l'observation de cette vie botanique et des merveilles qui l'accompagnent a toujours été pour moi le meilleur réconfort dans les moments de déprimes ou de fatigues que nous rencontrons tous. Cela est mieux que toutes les paroles. Vous comprendrez par là, que lorsque je suis en forme, que je suis constructif et optimiste, le travail de la terre que nous devons apporter pour l' accomplissement des plus belles scènes de jardin me donne les plus grandes satisfactions. C'est ma meilleure médecine, et aujourd'hui, comme j'ai tout loisir d'en profiter comme beaucoup d'entre nous qui sommes en retraite, je ne m'en prive pas et souhaite vous entraîner dans cette passion.

Comme disait un de mes amis, ce n'est pas la taille du jardin qui est importante, c'est la passion que l'on peut donner à son petit coin de terre, voire à son balcon, et à la limite à quelques potées de fleurs. A défaut, les promenades dans la campagne, dans les jardins publics, dans les jardins privés qui sont parfois aussi ouverts au public; personne n'a l'excuse de dire, moi je ne peux pas avoir accès à cette médecine, il suffit d'ouvrir les yeux et de respirer les ambiances et les arômes de la vie végétale. Et maintenant, de plus en plus, il y a les jardins que l'on peut découvrir sur l'énorme toile du net.


LA SAUVAGINE

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vendredi 18 janvier 2008

Lettre aux visiteurs du jardin de LA SAUVAGINE

Lettre aux visiteurs du Jardin de LA SAUVAGINE.

Vents violents de janvier, d'énormes branches de saules sont tombées et ont du être débitées, alternances de froids et de douceurs, pluies, sols saturés d' humidité, attaques et grattages des oiseaux, pics, faisans,perdrix, merles noirs, les massifs de fleurs se défendent, les rocailles s'aèrent par des galeries de musaraignes, taupes. Sous des hampes moisies d'achillées je découvre un nid de feuilles de bouleaux où hiberne un hérisson. Et la sève circule sous la terre qui n'a pas le temps de se refroidir, les plantes se nourrissent de l'humus et de la décomposition d'une partie de leurs congénères qui se sont sacrifiés pour apporter la pitance des plus gourmandes et des plus résistantes. Elles apparaîtront plus tard et nous applaudirons leurs efforts de survie.. Les initiés et les amateurs me comprendront. Turbulences, luttes pour la vie, sont nécessaires à ce renouveau que nous attendons, et nous serons repartis pour une nouvelle année de travail et de contemplations en direct sur les galeries virtuelles du jardin de LA SAUVAGINE

Chers amis visiteurs, vous pourrez vivre en direct en 2008 ces nouvelles observations des floraisons, des passages d'oiseaux migrateurs ou sédentaires, de la faune, des papillons. Soyez nombreux et ne manquez pas d'y apporter vos commentaires.

LA SAUVAGINE.
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