Adonis vernalis L.
photos ©Roland Clerc
Pour une fois je t’envoie des images un peu différentes !...Pas d’animaux à deux ou à quatre pattes, mais simplement du soleil du Valais.
Ce dernier dimanche, j’ai été me promener sur le sentier des Adonis dans le centre du canton du Valais.
En ce moment, c’est vraiment féerique et entre les abricotiers qui sont tous en fleurs et les coteaux ensoleillés qui brillent de milles couleurs, c’est assez extraordinaire.
Il y a tant de choses à faire et à voir et ceci à toutes les altitudes que j’aimerais pouvoir bloquer les aiguilles des horloges.
Tu vas sûrement reconnaître l’Adonis de printemps qui n'est ni un dieu grec ni une plante venue du sud, comme semble l'indiquer son environnement.
Tu vas sûrement reconnaître l’Adonis de printemps qui n'est ni un dieu grec ni une plante venue du sud, comme semble l'indiquer son environnement.
C'est une extraordinaire fleur or, originaire des lointaines steppes russes qui ne fleurit qu'en Valais.
Dès la fin mars, un parterre de petits soleils illumine les clairières de la chênaie buissonnante : l'adonis éclatant sonne le réveil du printemps.
Quelques journées ensoleillées suffisent pour faire surgir des herbes sèches les boutons verdâtres, dévoilant bientôt des pétales jaune brillant et tout le coteau s'embrase de mille soleils, spectacle éblouissant !
La vallée du Rhône est la seule région de Suisse remplissant les conditions exigées par l'Adonis : prairies sèches, maigres, substrat calcaire, étés chauds, hivers froids, précipitations faibles.
Parcourir le sentier des Adonis courant sur le flanc de la montagne un peu au-dessus du niveau de la plaine, c'est découvrir l'or des Adonis.
Malgré sa grande beauté, l’adonis est pourtant une plante toxique, elle contient des hétérosides affectant le système nerveux. Ces principes actifs lui attribuent des propriétés cardiotoniques et en raison de sa forte toxicité, son utilisation est strictement déconseillée.
La légende raconte qu'Adonis fut abandonné à sa naissance dans un buisson de myrte. Aphrodite, déesse de l'amour, le recueillit. Quelques années plus tard, au cours d'une journée de chasse, un sanglier blessé tua le jeune éphèbe. La déesse éplorée laissa couler autant de larmes que son protégé avait perdu de gouttes de sang.
De chacune jaillit un adonis de printemps !...
La légende de cette histoire est toute aussi belle que la lumière de cette fleur. "
Roland Clerc.
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de bien jolis coussins ! je ne connaissais pas cette fleur sauvage, elle est aussi jolie que les fleurs que j'ai dans le jardin... comme quoi, la nature est merveilleuse...
RépondreSupprimerMerci pour cette redécouverte du Valais suisse ... et bonne soirée
RépondreSupprimerje ne connaissais pas cette plante vraiment jolie merci pour la découverte
RépondreSupprimerQuelle belle histoire et quelle joli présent de la nature ce coussin de fleurs jaunes...
RépondreSupprimerSympa ton article!
RépondreSupprimerJe suis tombé par hasard dessus! Très jolies photos!
Moi j'ai craqué il y a trois semaines, et j'ai commandé mon bonsaï, mes rosiers, et mes bambous grâce au comparateur de prix Twenga.
Bonne journée et encore merci pour cet article ! :)
je ne connaissais ni la fleur, ni la légende, me voilà donc un peu plus "cultivé". Merci pour cette découverte.
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