Je ne regarderai plus mes joubarbes avec le même regard...
Oui, c'est facile, on copie Racine, tiré de sa pièce Andromaque, mais ça m'est venu spontanément en voyant toutes ces belles photos envoyées par notre ami Roland Clerc.
Il s'est pris d'une nouvelle passion, et ce n'est pas la dernière, pour cette petite faune que nous côtoyons souvent dans nos randonnées, sans les voir forcément si nous ne les cherchons pas.
Aussi loin que je m'en rappelle, j'avais été séduit par eux alors que j'avais une dizaine d'années, dans les années 50-60, un fakir s'était mis en quarantaine dans un cercueil de verre avec une centaine de ces petits serpents plus vénéneux les uns que les autres.
C'était le fakir Burma.
Il s' exhibait à Lille et je restai devant ce spectacle ébahi.
Depuis, je les ai peu rencontrés, sans doute par manque de connaissances ou par insouciance et c'est très bien que Roland nous sensibilise à cette faune.
Ecoutons le,
allons voir les galeries de Roland Clerc.
"Alors qu’une irrésistible fureur de vivre déferle sur la montagne, les vipères colonisent les pierriers surchauffés tout en se fondant dans une nature sauvage.
Pour célébrer l’été, les plus coquettes arborent une écaillure décorée de zigzags ou de motifs contrastés.
Les plus timides s’enroulent en volutes esthétiques, d’autres sont en pleine phase de mue. Belles noiraudes aux yeux bleus, les mélanotiques se dressent fièrement dans leur tenue noire rehaussée de reflets orangers.
Pour qui ose soutenir leur regard pénétrant, les vipères Aspic Atra dévoilent les richesses insoupçonnées d’un milieu envoûtant qui reste tout de même dangereux.
Mais à force de les côtoyer, on apprend à les respecter et à les aimer… un peu !"
Roland Clerc
Je vous laisse en bonne compagnie,
Bon week-end.
Eric, le jardinier de la Sauvagine
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