Jardin de la Sauvagine

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Tableau de A.W Delobelle

dimanche 11 août 2013

Musée en plein air de Fourneau Saint-Michel - Ardennes belges - Texte et Photos Daisy Demoor

Richesses architecturales du Fourneau Saint-Michel,

Saint-Hubert, une ville ardennaise en Haute Belgique, bien connue des touristes… Une forêt immense, refuge d’animaux sauvages… une clairière aménagée dans un fond de vallée…. une promenade au cœur des traditions….

Créé en 1971, le Musée en plein air de Fourneau Saint-Michel regroupe un ensemble de hameaux typiquement wallons, issus de 10 régions géographiques du Sud du Sillon Sambre et Meuse.

La chapelle reconstituée dans le domaine présente un grand intérêt.  Erigée en 1430,  l’originale existe toujours mais les nombreuses transformations l’ont dénaturée. 




Chaumières, forges, imprimerie, école, fermes, hangar à tabac, scierie, fournil, chapelle…. Tout a été minutieusement transplanté ou reconstitué.


Meubles, objets familiers et outils donnent une idée précise de la vie telle qu’elle se déroulait aux 18e, 19e et 20e siècles.
Ainsi, la pièce de vie d’une chaumière familiale nous interpelle : On y parlait, souriait, riait, pleurait ;  on s’y lavait, on s’y aimait, on y naissait, on y mourrait … sans confort… sans TV, sans PC… La vie était rude mais combien riche en relations humaines !


La petite école nous plonge dans un autre temps : les enfants des agriculteurs n’allaient en classe qu’en hiver quand on n’avait pas besoin d’eux pour les travaux des champs ou pour garder les troupeaux. Les écoliers venaient en sabots, n’ayant, pour tout matériel, qu’une ardoise, des touches, un porte-plume, une gomme et un livre de lecture. On y enseignait l’écriture, la lecture, le calcul et la religion.


La vallée de la Semois fut longtemps réputée pour ses cultures de tabac, ses séchoirs et ses hangars. Très florissantes durant des années, elles couvraient 400 hectares en 1910 mais finirent par disparaître à cause des taxes, du coût de la main-d’œuvre et de la concurrence étrangère.



Entre les bâtiments, des sentes permettent de mieux connaître les essences forestières, de s’immerger dans le monde des elfes, de se retrouver dans un ancien cimetière ou de rêver au bord d’un ruisseau ou sur les rives d’un étang en suivant les acrobaties des libellules. 


Texte de Daisy Demoor

1 commentaire:

  1. Ton billet me donne envie de visiter cet écomusée, merci Daisy !
    Bonne journée Eric :)

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