Des chiens pas comme les autres, les chiens de prairies, A l’ouest du Canada, le Saskatchewan.

Des chiens pas comme les autres,

 sur des photos de Roland Clerc, Texte de Daisy Demoor.

Des étendues herbeuses qui n’en finissent plus…

 Des traces de vie presque indécelables, tellement discrètes….. 

Roland Clerc serait-il le seul à oser s’aventurer dans ces terres immenses,

 désertiques ?

Devant les collines qui rompent la monotonie des grands espaces, des monticules émergent un peu partout dans la végétation.  Des silhouettes s’affairent aux alentours : les chiens de prairie !

A l’ouest du Canada,

 le Saskatchewan est le seul endroit où l’on peut encore observer ces petits animaux joueurs, sociables et jappeurs qui vivent en colonies dans des terriers reliés entre eux par un réseau de  galeries souterraines remarquablement bien organisé.

 Munie d’un petit donjon,

  chaque entrée constitue un poste de guet.

 Coyote, aigle ou serpent en vue…

 tous filent aux abris

 car les sentinelles veillent.

 Elles aboient….  

le danger est imminent !

 Plus une frimousse à l’horizon !

Infatigables,

 ces rongeurs aux allures de marmottes aménagent leurs maisons, creusent la terre de leurs longues griffes,

 la battent, la transportent : 

il faut procéder aux  indispensables réparations des habitats inondés ou détruits  par les intempéries,

 mettre la main à la pâte,

 patauger dans la boue,

 invoquer la clémence du ciel.

Après le boulot, le repos !

 On se débarbouille, on s’étire,

 on se frotte le museau en signe de reconnaissance,

 on communique par un registre de cris très variés,

 on enchaîne les bons repas 

où graminées et racines sont parfois agrémentées de quelques insectes.

Avant l’arrivée des colons,

 des millions de chiens de prairie partageaient, avec les bisons, ces vastes territoires.

 Les partager avec les éleveurs et les agriculteurs,

 c’était une autre histoire !

 L’homme imposa sa souveraineté et perturba sans aucun scrupule, l’équilibre naturel des grandes prairies.

Au début du 20^e siècle, plus de 98 % des populations furent  massacrées. La disparition de ces rongeurs qui constituent pourtant un élément-clé de l’écosystème entraîna celle des hiboux, des serpents, des putois d' Amérique, des renards et des blaireaux.

 Ils tentent à présent de se refaire une petite place au soleil !

Et si vous voulez en savoir d'avantage sur Roland Clerc,
Allez donc sur son site,
c'est ICI